La géochimie est une discipline où on applique à travers laquelle les concepts et les outils de la chimie à l’étude de la terre, notamment, les roches, les sédiments, les eaux souterraines,…etc. La géochimie a pour but la connaissance des cycles par lesquels la plupart des éléments chimiques sont conduits alternativement en surface et en profondeur au sein de la terre.

La prospection géochimique regroupe l’ensemble des méthodes et techniques porté sur le comportement des éléments chimiques, sur leur association et les lois qui les régissent dans les différents géosphères, sur les fluides minéralisateurs, sur la spécificité de la formation des gîtes minéraux dans des conditions géologiques bien déterminées.


La Maturation de protéines et la modulation de leurs fonctions  regroupe toute les notions de base de biochimie, la biologie moléculaire et la physiologie des grandes fonctions. Elle englobe notamment  plusieurs d’investigations qui permettent d’obtenir une vision globale et intégrée des processus biologiques par l’étude globale des protéines d’une cellule, une identification des protéines exprimées, l’élucidation de leur fonction et de leur localisation et l’étude des modifications post- traductionnelles.  

Il a été rapporté qu’une cellule de mammifères contient 10 000 protéines. La moitié de ces protéines sont cytosoliques, l’autre est soit enchâssée dans des membranes cellulaires (récepteurs aux hormones) soit adressée à un compartiment cellulaire (ARN / ADN polymérase vers le noyau). Deux types de mécanismes pour ce tri: Adressage à des organites après traduction (mitochondrie, plastes, péroxysome) et adressage au RE en début de traduction. Les protéines adressées à ce compartiment ont plusieurs devenir : rester dans le RE ou Golgi, lysosomes, excrétion, ces protéines peuvent aussi être membranaires et atteindre ainsi la membrane plasmique.

Toutes les protéines produites par une cellule amorcent leur synthèse dans le cytosol. Les protéines destinées à un compartiment particulier (noyau, mitochondrie, peroxisome, voie de sécrétion) doivent rapidement être reconnues afin d’être adressées à leur destination finale. Cette reconnaissance se fait via une structure particulière, la séquence d’adressage, une petite séquence peptidique généralement située à l’extrémité N-terminale de la protéine, spécifique de la destination de la protéine. La plupart des protéines sécrétées, les protéines membranaires ou résidentes de la voie de sécrétion transitent toutes par la voie de sécrétion dont le premier compartiment est le RE. L’adressage des protéines au RE est médiée par une séquence d’adressage avec des propriétés biophysiques et biochimiques bien particulières, appelée peptide signal.

Une fois les protéines spécifiquement adressées au RE, elles doivent entrer dans la lumière du RE (où être intégrées à la membrane du RE pour les protéines membranaires). Ce mécanisme d’entrée dit de translocation peut se faire selon deux processus : i) les protéines pénètrent dans le RE au fur et à mesure de leur synthèse via des ribosomes liés à la membrane du RE, on parle de translocation co-traductionnelle, ii) les protéines entrent dans le RE une fois que leur synthèse est achevée on parle alors de translocation post-traductionnelle. Tandis que les deux modes sont couramment utilisés chez la levure, la plupart des protéines entrent de manière co-traductionnelle chez les mammifères.


L’évaluation des risques sanitaires (ERS) dans les études d’impact a pour objectifs d’étudier les effets potentiels sur la santé d’une activité (émissions, rejets et nuisances) et de proposer des mesures compensatoires adaptées. Il s’agit d’un outil d’aide à la décision.

La démarche ERS a pour but de caractériser le site, identifier les dangers, évaluer l’exposition.

La gestion des risques liés à l’environnement prend en compte différents facteurs, économiques, politiques, techniques, sociaux, etc. 

A travers ce cours, nous allons aborder deux chapitres liés l'un à l'autre, à savoir; "les risques liés à l'eau" et "les risques sanitaires".


la pharmacogénétique a pour objectif d'acquérir des connaissances en terme de l'efficacité et toxicité des médicaments liés aux différences génétiques des individus et touchants les enzymes de biotransformation des xénobiotiques et les cibles moléculaire des médicaments. La pharmacogénétique est l'étude des relations entre la variabilité du génome et la réponse thérapeutique. Elle a pour finalité d'optimiser les décisions thérapeutiques en fonction du génome de l'individu et de la molécule cible.



Le terme « protéome » est né durant l’année 1994 dans plusieurs congrès pour désigner la totalité des protéines exprimées par un génome dans l’espace et dans le temps. Il s’agit donc, contrairement au génome, d’une image dynamique dépendant du tissu, du stade de développement et des conditions environnementales dans lesquelles l’organisme se situe. La protéomique qui constitue donc l’analyse du protéome, regroupe plusieurs champs d’investigation qui ont un même objectif :

Obtenir une vision globale et intégrée des processus biologiques par l’étude globale des protéines d’une cellule plutôt que de chacune individuellement. Ceci inclut non seulement une identification des protéines exprimées mais aussi l’élucidation de leur fonction et de leur localisation, les interactions protéines-protéines ainsi que l’étude des modifications post-traductionnelles. Ce concept a pu se développer grâce à l’évolution de technologies nées dans les années 1980 telles que l’électrophorèse bidimensionnelle qui permet de séparer simultanément des centaines, voire des milliers, de polypeptides et les méthodes de microcaractérisation des protéines. Cependant, il fallut attendre la fin des années 1990 pour que ces méthodes soient améliorées et associées de façon systématique, rendant possible l’analyse de l’expression protéique dans sa globalité pour une cellule, un tissu ou un organisme.


Molécule d'ADN

La biologie moléculaire est une discipline au croisement de la génétique, de la biochimie et de la physique, dont l'objet est la compréhension des mécanismes de fonctionnement de la cellule au niveau moléculaire. Ce cours vise à fournir des bases très solides dans les domaines de la génétique et de la biologie moléculaire. La partie biologie moléculaire traitera du génome, de sa réplication et réparation, et détaillera en particulier l’expression génétique et son contrôle. Une initiation au génie génétique et diverses techniques biologiques impliquant le matériel génétique seront également abordées.