Bienvenue

Le béton est un matériau qui résiste bien et d’une façon économique aux efforts de compression, par ailleurs et à cause de son hétérogénéité, il présente un comportement de plus en plus fragile face aux efforts de traction ou de cisaillement. Contrairement au béton, l’acier présente une solution devant ces efforts de traction, l’utilisation de l’acier avec le béton permet aux constructeurs d’avoir un matériau qui s’adapte à tout type de sollicitation, grâce à l’adhérence entre les deux composants du béton armé. Au-delà d’une certaine limite, où les sollicitations et les dimensions des sections sont très importantes, la solution du béton armé s’avère insuffisante. Dans les fibres tendues de la pièce, le béton ne peut plus suivre les armatures dans leur allongement, d’où le béton tendu se déforme et les fissures apparaissent. A cela s’ajoute une déformation différée causée par le fluage, ces déformations vont influer sur l’enrobage des aciers (risque de corrosion), l’étanchéité de l’ouvrage et sa durabilité. Face à ces contraintes, le constructeur est souvent obligé de faire augmenter les sections de béton et d’acier de sa structure. Une telle solution engendre une augmentation importante dans le poids de l’ouvrage et une densification de ferraillage dont le bétonnage devient plus difficile, ceci impose d’utiliser un béton liquide, ce qui peut conduire à une diminution dans la résistance du béton.

Dans les situations où le béton armé n’est plus convenable, il existe deux autres solutions, la charpente métallique et le béton précontraint. Comme le béton armé, le béton précontraint associe béton et armatures, mais il s’en différencie de façon fondamentale dans son principe.

La précontrainte permet la réalisation d’ouvrages soumis à des contraintes importantes (ponts ou réservoirs de grande capacité) aussi bien que d’éléments qui, tout en étant de faible épaisseur, doivent assurer des portées relativement longues (dalles-planchers, poutres). Elle est à l’origine de progrès considérables pour l’utilisation du béton dans les ouvrages d’art et les structures coulées en place ou réalisées à partir d’éléments préfabriqués.

Ce cours est adressé aux étudiants de Master 2 en Génie civil de spécialité ''Structures''. 


La résistance des matériaux ou la mécanique des matériaux est une branche de la mécanique appliquée servant à étudier le comportement des corps solides sous l'action des différents types de charges. La résistance des matériaux traite non seulement les méthodes d'ingénieurs employées pour le calcul de la capacité des structures et de ses éléments à supporter les charges qui leurs sont appliquées sans se détruire, ou se déformer appréciablement, mais aussi à présenter les critères de base pour la conception des structures (forme, dimensions, …) et l'utilisation des matériaux dans les meilleures conditions de sécurité et d'économie.

La résistance des matériaux est basée sur les résultats théoriques de la mécanique et les propriétés des matériaux qui ne peuvent être disponibles qu'à travers les résultats des travaux expérimentaux comme le témoigne l'histoire du développement de la résistance des matériaux qui constitue une combinaison fascinante de la théorie et l'expérience. Les limites de la résistance des matériaux sont celles imposées par ses hypothèses mêmes. Les disciplines connexes telles que la théorie d'élasticité, de la plasticité ou la méthode des éléments finis se libèrent de certaines de ces contraintes.

La connaissance approfondie de ces notions de résistance des matériaux permettra par la suite de s’intéresser aux différentes techniques de construction : béton armé, béton précontraint, construction métallique, construction bois, construction maçonnerie.


L’apparition des moteurs à vapeur et à explosion au début du XXéme siècle, font apparaître la nécessité d’une infrastructure répondant aux exigences des moyens de transport modernes, tant au niveau des vitesses qu’au niveau des charges. En ce début du XXIème siècle, la prédominance de la sécurité, du confort et de la préservation de l’environnement ont conduit l’ingénierie routière vers de nouveaux horizons d’insertion et d’intégrations des routes et autoroutes avec leurs équipements aux sites qu’elles traversent. Le présent cours vise à compléter les caractéris- tiques des éléments  nécessaires à la conception géométrique, et dimensionnement des routes compte tenu de l’adaptation du tracé aux besoins de la circulation, et tenter de faire un mini projet route en exploitant les connaissances acquises depuis la 3ème année. A la fin de ce cours l’apprenant aura également, acquis des connaissances indispensables sur les règles et les normes de conception et de dimensionne-ment des routes, les différentes étapes de réalisation d’un projet routier, et l'utilisation des logiciels (AutoCAD et piste) pour étudier d’un projet routier. 

La question de la disponibilité et d'accès à l'eau est sans aucun doute un des problèmes majeurs auquel devra faire face l'humanité durant le siècle à venir.  l'hydrologie peut se définir comme l'étude du cycle de l'eau et l'estimation de ses différents flux. L'hydrologie au sens large regroupe :

• la climatologie, pour la partie aérienne du cycle de l'eau (précipitations, retour à l'atmosphère, transferts, etc.) ;

• l'hydrologie de surface au sens strict, pour les écoulements à la surface des continents ;

• l'hydrodynamique des milieux non saturés pour les échanges entre les eaux de surface et les eaux souterraines (infiltration, retour à l'atmosphère à partir des nappes, etc.) ;

• l'hydrodynamique souterraine pour les écoulements en milieux saturés.